LE QUEBEC, la côte nord du st Laurent.
Le Québec .
La côte Nord du Saint-Laurent, humainement nature.
Au pays de Gilles Vigneault poète et chanteur québécois originaire de Natashquan, on aime parler de son Pays. La côte Nord – Duplessis, terre de pêche et de chasse, fait que l’on y respecte la nature. La route 138 que l’on emprunte pour suivre le cours du St Laurent n’est pas encore achevée et se termine à Kégaska.
Au départ de Sept-îles en direction de Rivière-au-Tonnerre, faites une halte à la chute Manitou, haute de 35 mètres, force de la nature, elle se laisse découvrir au bout d’un sentier d’interprétation, nécessitant quand même de bonnes jambes. Une petite participation aux frais d’entretien vous sera demandée à la halte de Manitou, où vous ferez également le plein de conseils auprès de charmantes hôtesses.
Sur la route 138, les panneaux de circulation annonces la couleur. Vous êtes sur la route des baleines, de nombreux points de vue aménagés vous permettent d’observer les cétacés de passage dans le golfe du St Laurent. Certains vous rappellent que l’hiver elle se transforme en route des neiges, des axes spécialement destinés aux motos neige permettent une accessibilité spécifique. L’été des pistes de quad prennent la place.
Une petite halte à Rivière-au-tonnerre, porte de la Minganie. Le village doit son nom au grondement de la rivière toute proche, il est considéré comme l’un des plus beaux de la côte-Nord. Son église en bois, construite par les habitants, dédiée à la pêche, mérite la visite. Avant de reprendre la route, poussez la porte de la Maison de la Chicoutai , le patron s’appelle Bruno et fait la promotion d’un petit fruit sauvage orangé qui pousse naturellement dans les tourbières de la région. Beurre, confiture, gelée, tisane, et même une bière, excellent les bienfaits de cette précieuse baie.
Le plein d’énergie fait, vous voilà prêt pour la découverte du parc national de l’archipel de Mingan au départ du port d’ Havre-saint-Pierre .Sur ces iles aux mille contours, vous découvrirez des monolithes de calcaire sculptés par la mer, ainsi qu’une végétation étonnante. Un endroit unique où habitent 35000 couples d’oiseaux marins de douze espèces différentes, dont l’emblématique macareux moine.Sur l’ile Quarry vous pouvez même y passer la nuit, n’hésitez pas à vous renseigner au centre d’accueil et d’information de Parcs Canada.
Au bout de la route 138 : Natashquan, « là où l’on chasse l’ours », petite bourgade de pêcheurs, avec son festival du conte et de la légende où cohabitent les Innus, communauté amérindienne, et les descendants des premiers Acadiens. Ici on aime les mots, la musique et la danse. La vieille école en est devenu un écrin, et gilles Vigneault son grand maître. La nature n’est pas en reste dans cette harmonie culturelle.
Il est maintenant temps de remonter le temps, pour rejoindre Sept-îles. Une baie parsemée d’îles, nommée ainsi par Jacques Cartier en 1535, qui est devenu un pole économique-industriel important, tenant compte de son histoire et de son environnement. L’archipel est un amalgame de divers milieux écologiques, chacune des sept iles renferme un trésor et une histoire unique. Pour la promenade au parc Aylmer-Whittom, n’oubliez pas de prendre quelques cacahuètes pour les écureuils fort téméraires.Sept îles est une destination idéale pour l’aventure de plein air tant l’été qu’en hiver.
En quittant la côte Nord, vous aurez comme un goût de trop peu, Montréal servira de sas de décompression, et vous repartirez avec de belles aventures humaines, car la côte Nord se partage.
© Bruno Fava
Laisser un commentaire